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Photographe ?

Pas de formation, ni en tant qu’activité professionnelle, mais…
…j’aime faire des photos ! J’aime raconter de petites histoires avec mes photos…, alors forcément, un peu photographe !

Il y a 8 ans environ, j’ai créé un blog (www.gadorce.com) avec l’ambition de publier quelques photos que j’envoyais chaque mois, sous forme de « cartes postales » à mes proches. C’est à ce moment-là que j’ai développé une pratique plus intensive de la photo.

Il y a 5 ans j’ai adhéré à l’Atelier Art Vivant dans l’atelier « création photos » dirigé par Susanna LETHINEN puis par Pascal SERVERA, puis par Nicolas FACENDA et parallèlement dans la section « Volume » avec Rose LEUMENIER.
Cet atelier m’a poussé à développer mon côté « créateur ». Les premières expositions avec l’atelier m’ont fait découvrir les « séries », qui me permettent, à partir d’une idée de départ, de « creuser le sillon » dans une direction particulière.
Aujourd’hui, je poursuis la petite aventure du blog avec au moins 1 publication par mois et je regroupe mes séries les plus abouties sur ce site « François D. | Photos-CREA-Photos ».

Ce que j’aime dans la photo, je le trouve exprimé dans cet extrait de texte de AARON SISKIN :

« … L’an dernier, j’ai passé l’été en Nouvelle-Angleterre, dans le célèbre village de pêcheurs de Gloucester. J’y ai fait une série de natures mortes représentant des morceaux de corde en décomposition, un gant abandonné, deux têtes de poisson et d’autres objets ordinaires qui traînaient sur les quais ou sur les plages. Pour la première fois de ma vie, le sujet en tant que tel n’était plus de première importance. Je me suis retrouvé impliqué dans les relations de ces objets, à tel point que faire ces images s’est révélé une expérience personnelle profondément émouvante. … C’est bien connu, ce que nous voyons dépend de notre éducation.
Lorsque nous regardons le monde, nous y voyons ce dont nous avons appris à penser l’existence. Nous sommes conditionnés pour nous attendre à certaines choses. S’entendre sur la fonction des objets est en effet utile dans la vie en société.
Mais en tant que photographes nous devons apprendre à nous défaire de nos croyances. A aller vers les objets en les regardant directement, sous tous les angles. A voir comme ils grandissent quand on s’approche, comme ils se groupent et se regroupent lorsqu’on change de position. Des relations apparaissent peu à peu, et parfois se confirment irrévocablement. C’est ce qui donne votre photo.
Ce que je viens de décrire est une expérience émotionnelle. C’est extrêmement personnel: personne d’autre ne peut voir exactement ce que vous avez vu, et l’image qui en résulte est unique; personne ne l’a jamais faite avant, et personne ne la refera. L’image- et c’est fondamental- possède l’unité d’un organisme. Ses éléments n’ont pas été réunis grâce à un talent,
un goût ou une ingéniosité quelconques. Elle est venue à l’existence à travers l’acte instantané du regard… »

(dans « Minicam Photography » 1945)